Bretagne Mérule site de l'entreprise ROLLAND des Bois spécialisé en Traitement anti-mérule en Bretagne, sur le Finistère (29)
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Longtemps classés parmi les plantes, les champignons, s’en éloignent par de nombreuses différences. Aujourd’hui les champignons sont classés dans un règne à part entière qui se rapproche des animaux, appelé EUMYCOTA.
il existerait plus d’1,5 millions d’espèces différentes dont seulement 900 000 décrites à ce jour.
Les champignons ne possèdent pas de chlorophylle à la différence des plantes. De ce fait, ils ne peuvent assurer la fonction de photosynthèse et doivent donc adopter un autre mode de vie. Les champignons sont dit Hétérotrophe.
L’hétérotrophie est la nécessité pour un organisme vivant de se nourrir de constituants organiques préexistants d'origine animale ou végétale.
Donc pour se nourrir ils peuvent adopter différents mode de vie:
- La symbiose (association avec des végétaux avec échange à bénéfice mutuel et réciproque, c’est le cas des bolets, amanites..)
- Le parasitisme (le champignon vas se développer au dépens d’un hôte vivant)
- La saprotrophie (le champignon va se nourrir de matière organique morte, comme le bois oeuvré).
Les champignons dits lignivore qui dégradent les constituants ligno-cellulosiques sont donc tous des saprotrophes, malgré l’appellation de parasite dont ils bénéficient. Ils se nourrissent, en plus d’eau et de minéraux, de matières organiques carbonées et azotées en provenance d’autres organismes tels que le bois qu’ils décomposent en sucre simple qu’ils métabolisent.
Dans les professions traitement du bois, on divise les champignons en catégories artificielles qui ne sont ni liées à la systématique,
ni à la morphologie des organismes, mais selon le type de pourriture qu’ils provoquent dans le bois.
On distingue ainsi les champignons de:
- Pourriture cubique : La Mérule (en France 70% des cas), le Coniophore descaves, le Lenzite des clôtures.
- Pourriture fibreuse : Le Polypore des caves, Le Coriolus versicolor
- Pourriture molle : Les conditions de développement sont particulières : bois en contact avec le sol (H%>50%)
- Pourriture alvéolaire
- Bleuissement
- Moisissures
Les champignons, agents utiles à la biodégradation des bois, sont nuisibles à la conservation des ouvrages bois.
Les pourritures cubiques: La mérule, Le Coniophore des Caves, Le Lenzite des Poutres... Les pourritures fibreuss: Le Polypore des Caves... Les pourritures molles: Le Chaetomium globosum Kunz...
Son nom, dérivé du grec "merizo" (partager, fragmenter), rappelle la fragmentation du bois qu'elle provoque. Certains ont utilisé le nom au masculin, genre du nom latin qui lui fut donné au siècle dernier, mais l'usage du féminin lui a été appliqué depuis longtemps et par des mycologues de renom.
Les noms vernaculaires rencontrés en France sont "la mérule", "la mérule pleureuse" du fait des larmes colorées qu'exsude son mycélium ou encore "la mérule des maisons". En fait, l'appelation "Mérule" se compose de plusieurs espèces de champignons. Nous vous présenterons, ici, celle qui nous concerne le plus, car la plus fréquemment rencontrée sous nos latitudes et également la plus dévastatrice :
Serpula lacrymans
Ce champignon lignivore, très cosmopolite, n'attaque que le bois d'oeuvre, surtout les résineux mais fréquemment aussi les feuillus.
Serpula lacrymans se rencontre dans les zones tempérées de tout l'hémisphère Nord. Son apparition est en fait étroitement liée à l'humidification du bois. De plus, si l'atmosphère est confinée, sa croissance sera favorisée.
Le développement de la mérule se décompose en 2 phases :
• Formation végétative : la germination de la spore produit une masse ouateuse blanche qui peut atteindre 5 à 50 mm d'épaisseur et qui peut prendre, sous une lumière diffuse, une teinte jaune canari. Il s'agit du mycélium primaire. Par fusion de mycélium issu de spores différentes, il se forme un mycélium blanc très abondant parce que de croissance vigoureuse, le mycélium secondaire.
Suivant les conditions d'ambiance favorables et suivant la nature nutritive du substrat, ce mycélium évolue en format ou des masses ouateuses blanches parfois très volumineuses jusqu'à plusieurs mètres cubes ou des coussins plus ou moins épais, généralement de 2 à 4 cm d'épaisseur, passant au jaune, vert, rose ou violacé et acquérant avec l'âge une surface plus tenace de teinte ocre ou grise.
Le mycélium frais a généralement une odeur agréable de champignon comestible, mais a une saveur amère et est toxique.
C'est dans le mycélium que se forment des cordons mycéliens de plus en plus épais, ramifiés, cylindriques ou aplatis appelés, improprement, "rhizomorphes".
Forme végétative de serpula lacrymans "La Mérule"
La phase de fructification: Serpula lacrymans est un champignon sexué. De la reproduction de deux individus naîtra un nouveau mycélium qui produira une ou plusieurs fructifications ou carpophores. De formes variées, plus ou moins étalées, pouvant s'étendre de quelques centimètres jusqu'à près de 2 mètres et de couleurs brun-rouille à jaunâtre vers le bord, les carpophores sont plaquées sur le bois. La surface fertile est plissée, alvéolée et composée des spores microscopiques présentes par milliards servant à reproduire l'espèce par dissémination.
Mérule en phase Fructifications
Conditions de développement :
• Humidité du bois : la mérule se développe dans une humidité comprise entre 22 et 35%. A 35% d'humidité son développement est des plus rapides. Au-delà de 40%, elle cesse son développement.
• Température : la mérule se développe entre 7 et 20 °C. Son développement est optimal entre 20 et 26 °C, surtout en atmosphère confinée. Toutefois elle ne résiste pas aux températures plus élevées.
Il est requis une grande obscurité pour la phase végétative.
La phase de fructification demande un minimum de luminosité pour s'épanouir.
On remarquera le rôle particulier des cordonnets servant à transporter l'eau et pouvant traverser les murs et maçonneries sur plusieurs mètres.
La Mérule représente en fait environ 70% des cas de dégradations à l'intérieur des bâtiments en Europe du Nord.
En digérant la cellulose du bois, le champignon libère de l'eau qui augmente l'humidité du bois et accélère l'attaque.
L'hydrolyse de la cellulose entraîne une coloration brune du bois ainsi qu'un clivage suivant les trois plans rectangulaires.
La consistance du bois devient sèche et cassante. C'est ce qu'on appelle "la pourriture cubique".
Exemple de dégâts de mérule
Le nom scientifique est Coniophora puteana.
Cette espèce attaque les bois très humides avec une teneur en eau minimum de 30 %, teneur supérieure à celle admise par Serpula lacrymans.
Il se développe aisément dans l'obscurité et tout particulièrement dans les caves des habitations ou les cales des bâteaux.
Le développement du Coniophore des Caves se déroule en 2 phases :
• Formation végétative : le mycélium est jaune blanc, cotonneux, mais devient plus clairsemé en ambiance sèche. Lors de son vieillissement, le champignon se fonce et devient plutôt brun avec l'âge. Il produit des cordonnets très fins de couleur brune puis noirâtre. La consistance du coniophore des caves est souple.
Forme végétative du Coniophre des caves
• Fructification : les fructifications sont plus rares dans le bâtiment qu'à l'extérieur, du fait de l'instabilité des conditions d'humidité élevées nécessaires à leur développement. Elles se présentent sous formes de croûtes membraneuses continues, épousant la surface du substrat, de contour irrégulier, pouvant mesurer de 1 à 30 cm, à la surface brun-ocre à brun-violacé et à périphérie blanc à jaune-brun.
Conditions de développement :
• Humidité du bois : le coniophore se développe dans une humidité minimum de 30 à 40 % Son développement est optimum si l'humidité est comprise entre 50 et 60%.
• Température : La température optimale pour son développement est de 24 °C et ne doit pas dépasser 35°.
Les cordonnets se développent sur les maçonneries, mais n'interviennent pas dans le transfert de l'eau.
Au sens botanique, le coniophore des caves est très proche de la mérule. Il peut être confondu avec ce dernier. Mais étant donné ses exigences en humidité, il est beaucoup moins fréquent. Il s'attaque également tout aussi bien aux résineux qu'aux feuillus.
Les noms scientifiques sont Lenzites separia (Wulf.) Fr. ou Gloeophyllum sepiarium (Wulf.). Karst font parties des "Pourritures cubiques brunes".
Ce champignon lignivore qui est toujours rencontré à l'air libre est capable de résister facilement à des alternances d'humidité et de sécheresse. Ce champignon dégrade les barrières, les poteaux, les piles de pont et les lamellés-collés extérieurs.
Le développement du lenzite des poutres se décompose en 2 phases :
• Formation végétative (mycélium) : Le champignon lors de cette phase est de couleur jaune ou brunâtre. Il apparaît en masses cotonneuses.
• Fructification : Dans cette dernière phase, le lenzite des poutres est jaune ou orange à l'état frais. On peut apercevoir des consoles de petites tailles à face supérieure rousse duveteuse. Sur la face inférieure, les lames sont jaunes. Ces dernières peuvent être jointives et former des tubes réguliers.
Conditions de développement :Le lenzite des poutres est très tenace. Il résiste à une humidité inférieure à 20% dans du bois secs et peut même se développer à des taux d'humidité très élevés (supérieurs à 50% !).
Il s'agit du champignon lignivore le plus répandu en France. Il est fréquent de le trouver sur les bois résineux et aussi sur le bois d'oeuvre à l'extérieur.
Ce champignon aime particulièrement toutes les essences résineuses (aubier et duramen) qui se décomposent lorsqu'elles sont attaquées. Il est rare que le lenzite des poutres s'attaque aux bois feuillus mais ces derniers n'en sont pas exclus pour autant.
Au début de l'attaque le bois est jaunâtre. On aperçoit aussi un clivage selon les cernes annuels du bois. Le découpage lui est suivant les trois plans rectangulaires. Comme la mérule, le lenzite des poutres fait partie des "pourritures cubiques".
Les noms scientifiques sont Donkioporia expansa Desm. ou Phellinus megaloporus (Pers.) Hein font parties des "Pourritures fibreuses blanches".
Ce champignon lignivore sévit principalement dans les habitations. On le trouve principalement sur des bois feuilllus très humides, en particulier sur le chêne.
Le développement du polypore des caves se décompose en 2 phases :
• Formation végétative : Il apparaît comme un amas de mycellium de couleur blanc feutré épais sous forme de coussinets qui deviennent jaunâtre en vieillissant. Il prend alors une consistance coriace et dure. Contrairement à la mérule par exemple, ce champignon ne forme pas de cordonnets.
• Fructifications : Les fructifications se développent par dessus les formes végétatives. Ce sont des mamelons irréguliers, bruns, formés de longs tubes fins et disposés parfois en couches stratifiées.
Conditions de développement : Son développement nécessite des taux d'humidité très élevés, supérieurs à 40%.
Aussi il exige une température relativement élevée, supérieure à 25 °C. Son développement est le plus rapide lorsque la température avoisine 35 °C.
Ce champignon ne pousse que des des lieux obscurs, mal aérés et où le bois est recouvert. Sa croissance s'effectue lentement en règle générale.
En France le polypore des caves représente 30% des cas de dégradations constatées dans les bâtiments. Les charpentes en feuillus sont les plus touchées.
Les bois feuillus et le chêne presque exclusivement sont les essences de bois les plus souvent attaqués. Le duramen se décompose plus rapidement que l'aubier. Ces attaques sont souvent associés à Xestobium rufovillosum (grosse vrillette). Il est assez rare que ce champignon s'attaque aux bois résineux.
Le représentant le plus rencontré des pourritures molles.
Les champignons entraînant la "pourriture molle" sévissent tout particulièrement dans les bois au contact du sol, les lattes des réfrigérants industriels et éventuellement les menuiseries extérieures soumises à des taux d'humidité anormalement élevés provocant une perte non négligeable des propriétés mécaniques.
Le bois attaqué paraît ramoli et a un aspect spongieux. La pourriture molle est de coloration noirâtre. On aperçoit aussi un découpage régulier du bois dans 2 directions perpendiculaires après séchage.
Conditions de développement :
Ce champignon se développe pour des humidités du bois très élevées (supérieure à 50%).
Les températures optimales de développement se situent entre 25 et 30 °C. La pourriture molle résiste à de hautes températures (50 °C).
La présence de sels minéraux accélère la dégradation des bois au contact du sol ou sur les tours de réfrigération.
Les bois attaqués par la pourriture molle sont les feuillus (aubier de chêne, hêtre) qui sont dégradés en profondeur. Mais elle s'attaque aussi aux bois résineux dont les dégradations sont moins intenses et plus superficielles. La pourriture molle attaque donc dans des conditions très particulières.
Pour savoir détecter la mérule à temps il faut savoir que la mérule découle d’un problème anormal d’humidité et de confinement dans le bâti.
Les alertes de signes de présence de mérule :
Pour se débarrasse d’une infestation de mérule , il faut savoir que ce champignon lignivore à besoin d’un taux d’humidité supérieur à 30%, de très peu de lumière et d’un espace confiné pour se développer.
Il est d’abords primordial d’éliminer le problème d’humidité d’origine.
Se débarrasser de la mérule en 4 étapes :
Les produits pour les traitements fongicides contre la mérule (Serpula Lacrymans) sont des produits à forte diffusion avec un effet rémanent qui convient souvent sur tout types de matériaux.
Souvent sous forme concentrés à diluer et certifiés label Excell+ ou CTBP+, les produits anticryptogamiques sont des produits fongicides puissant en phase aqueuse pour élimination de la mérule par injection et pulvérisation.
Avant le traitement, toutes les causes d’humidité (infiltrations, fuites, humidité ascensionnelle, ou pénétrante…) devront être supprimées et une bonne ventilation des lieux rétablie.
Quels sont les traitements contre la mérule ?
Rolland des bois - Traitement Mérule - Ille et vilaine (35):
Rue des îles Kerguelen - 35760 SAINT GREGOIRE
Rolland des Bois - Traitement mérule - Loire-Atlantique (44):
82 av. des Noëlles - ZA de Beslon 44500 La Baule Escoublac
Rolland des Bois - Traitement mérule - Morbihan (56):
37 Avenue du Général Leclerc - 56300 PONTIVY
Finistère (29):Brest, Quimper, Concarneau, Morlaix, Douarnenez, Landerneau, Guipavas, Plougastel-Daoulas, Plouzané, Quimperlé, Le Relecq-Kerhuon, Fouesnant, Landivisiau, Pont-l'Abbé, Crozon, Plabennec, Carhaix-Plouguer, Ergué-Gabéric...
Côtes-d'Armor (22): Saint-Brieuc, Lannion, Plérin, Lamballe, Dinan, Ploufragan, Loudéac, Paimpol, Guingamp, Trégueux, Perros-Guirec, Langueux, Plédran, Pordic, Ploumagoar, Yffiniac, Bégard, Plouha...
Ille-et-Vilaine (35): Rennes, Saint-Malo, Fougères, Vitré, Cesson-Sévigné, Bruz, Dinard, Saint-Jacques-de-la-Lande, Betton, Redon, Pacé, Saint-Grégoire, Chantepie, Vern-sur-Seiche, Janzé, Le Rheu, Guichen, Bain-de-Bretagne...
Morbihan (56): Lorient, Vannes, Lanester, Ploemeur, Hennebont, Pontivy, Auray, Saint-Avé, Guidel, Quéven, Ploërmel, Larmor-Plage, Séné, Sarzeau, Languidic, Caudan, Theix, Questembert...
Loire-Atlantique (44): Nantes, La Baule-Escoublac, Saint-Nazaire, Saint-Herblain, Rezé, Saint-Sébastien-sur-Loire, Orvault, Vertou, Couëron, Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre, Bouguenais, Guérande, Pornic, Châteaubriant, Saint-Brevin-les-Pins, Sainte-Luce-sur-Loire, Pornichet...
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